Intervention de nuit sur fausse alerte

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Samedi 24 mars 20h30 UTC, des équipes de la station SNSM de Bandol qui participent à un exercice de nuit du stage SNB1 en cours, se trouvent entre l\’île de Bendor et l\’Ile Rousse.
Un vent de secteur Est-Nord-Est établi à 25 noeuds souffle sur la zone. La mer est peu agitée.
à 20h33 UTC, les équipes  de la SNSM de Bandol aperçoivent un tir de fusée de détresse de type \ »fusée parachute\ ». Le tir provient d\’une zone estimée entre la baie de Bandol et la baie de Sanary.
à 20h36 UTC un second tir de fusée parachute, confirmé par le sémaphore du Bec de l\’Aigle, permet de le situer davantage dans la baie de Bandol.
L\’alerte est lancée auprès du CROSS Méditerranée de La Garde,  par le patron David Amico depuis la vedette SNS 265 \ »Saint Elme\ » qui se rend sur zone accompagnée du semi-rigide SNS 665 de la station de Bandol et du semi-rigide SNS 662 de la station de La Ciotat.
à 20h37 UTC un MayDay Relay est lancé.
Les recherches croisées par les deux semi-rigides sont effectuées entre la pointe de La Cride et les plages de Bandol.
à 20h42 UTC  La vedette SNS 665 a un visuel sur un groupe de personnes, à terre,  au niveau de la pointe de La Cride, qui quitte la zone à la vue du gyrophare. La police de Sanary est avisée.
à 20h50 UTC Les recherches sont suspendues.
Ils s\’agissait de personnes qui s\’étaient amusées en percutant des fusées de détresse à partir de la côte.
Faut-il encore rappeler que ce genre de plaisanterie, par les moyens engagés, coûte très cher à la collectivité et aux bénévoles de la SNSM, qui dans certaines situations risquent leur vie dans les opérations de recherche et de sauvetage.
Les auteurs, recherchés, s\’exposent à des poursuites pouvant être lourdes de conséquences. 

En avril 2016 une personne avait été séverement condamnée pour une fausse alerte – lire l\’article

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