Prévenir les voies d’eau
Assurer une veille permanente pour éviter les risques d’abordage, de collision et d’échouage violent.
Arrimer les objets lourds.
Fermer les hublots et les capots de pont à la mer.
Renforcer leurs systèmes de fermeture avec des tapes en bois par mauvais temps.
Ne tolérer pas d’eau dans les fonds.
Boucher les infiltrations.
Contrôler l’état de tous les tuyaux et colliers.
Entretenir le presse-étoupe.
Poser des crépines à l’extrémité des tuyaux d’aspiration des pompes.
Entretenir les pompes, vérifier leur bon fonctionnement régulièrement.
Prévoir des accès faciles derrière les cloisons.
Fermer les vannes qui ne sont pas en service.
Accrocher une pinoche en bois à côté de chaque passe-coque et vanne, d’un diamètre adapté.
Positionner la batterie d’alimentation de la VHF très au-dessus de la ligne de flottaison pour éviter qu’elle ne soit noyée, cela vous permettra de donner l’alerte si besoin est.
Lutter contre les voies d’eau
La voie d’eau nécessite la mise en œuvre de moyens d’épuisement puissants : seaux, pompes à fort débit.
Lancer toutes les pompes du bord pour évacuer le maximum d’eau.
Lancer le moteur pour pouvoir utiliser la pompe de cale.
Localiser la voie d’eau.
Goûter l’eau :
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- douce : c’est un réservoir crevé, une accumulation d’eau de condensation ou de pluie
- chaude : une durit du circuit de refroidissement du moteur est percée
- salée : la mer entre dans le bateau.
Remonter la fuite en la suivant à la main.
Vérifier chaque vanne, tuyaux et passe-coque.
Aveugler la voie d’eau par l’intérieur avec tout ce que vous avez sous la main : paillet, coussin, matelas,etc
Poser une planche dessus pour assurer la rigidité de l’ensemble.
Colmater la brèche par l’extérieur en utilisant une voile ou un prélart.
Boucher le trou si cela est possible avec un matériau polymérisant pour limiter la voie d’eau le temps de rallier le port le plus proche.